Les consommateurs

Du point de vue industriel, l’étude a montré que l’hydrogène pouvait apporter une solution de décarbonation massive du transport de marchandises ou des bateaux de servitude de forte puissance (type drague), en entrant dans la fabrication de carburants alternatifs, tels que l’HVO (huile végétale hydrogénée) ou le méthanol.

Le remplacement du diesel par du HVO permettrait par exemple des réduction de GES de l’ordre de 80%.

Cependant, la source d’hydrogène considérée dans le cadre de l’étude, 3000 t/an coproduit par Nouryon, n’est à la fois ni assez importante ni assez fiable (elle dépend d’une activité amont) pour envisager la création d’un débouché industriel local. Cette source secondaire devrait compléter une seconde source d’hydrogène dédiée.

Du point de vue de la mobilité, l’étude a permis de montrer que les cas d’usage suivants étaient techniquement tout à fait envisageable :

  • Réalisation d’un locotracteur hybride hydrogène/batterie, pour assurer la logistique portuaire des conteneurs et du vrac, sur les quais de Bassens et entre Bassens et Ambès.
    • 70 kg d’H2 à 500 bars embarqués
    • Sa mission consommerait 50kg d’hydrogène
    • 2 à 3 missions par semaine
    • Rechargement de l’hydrogène par remplacement du réservoir
    • 6 tonnes /an
       
  • Rétrofit des Bat3 à l’hydrogène
    • 45 kg d’H2 à 300 bars embarqués
    • 40 kg consommés par jour
    • Rechargement par soutage
    • Réalisation d’un ponton H2 sur la Garonne
    • 45 tonnes / an
       
  • Une barge énergie sur la Garonne pour de l’alimentation de bateaux à quai et écrêtage de consommation électrique
    • 2700 kg d’H2 à 500 bars embarqués
    • Puissance délivrable de 1500 kW
    • 50 missions / an d’alimentation à quai
    • 25 missions / an d’écrêtage
    • 170 tonnes / an
       
  • Deux stations de distribution HRS
    • 24 bus et 8 BOM
    • 200 tonnes / an